Bruxelles, 06-12 octobre 2025 / 421
# “En Occident, le soutien à Israël vacille.” (l’Opinion) Deux années après la tragédie vécue dans le sud du pays, Gaza reste au centre de l’actualité proche-orientale…
# “La guerre ne fait que commencer.” Sous ce titre, en janvier 2002, paraissait à Paris, aux éditions Jean-Claude Lattès, un essai “solidement documenté”, signé par Alain Bauer et Xavier Raufer. Criminologues et professeurs d’universités, deux experts français du terrorisme. A la fin de leur ouvrage, on lisait : « (…) La première “mission de sacrifice” du Hamas date d’avril 1993. Jusqu’en 1998, il y en eut 37. De septembre 2000 (début de la seconde Intifada à novembre 2001), on en a compté 30. 250 Israéliens ont été tués, plus de 2.000 blessés. (…) Des scènes de cauchemar. Des hôpitaux submergés. Une interminable succession d’enterrements. (…) aux yeux de ces fanatiques, [Yasser] Arafat a commis le suprême péché : vouloir signer avec Israël une paix définitive, ce qu’en son temps, le Prophète [Mahomet] a toujours refusé de faire avec les tribus juives de la péninsule arabe. (…) il semble clair que l’option militaire n’est pas, ne peut pas être décisive face à un terrorisme de masse, immergé dans des bidonvilles et soutenu par sa population. (…) » (www.alainbauer.com +www.xavier-raufer.com +www.critiqueslibres.com+gazahistoire.hypotheses.org)
# “Le Hamas et les soit-disant humanistes d’Occident.” Signalant la parution, aux éditions de l’Observatoire (Paris), de l’essai “La vérité sur le Hamas et ses « idiots utiles »”, signé par l’écrivain et réalisateur français Michaël Prazan, Louis-David Texier a dénoncé dans le n°186 de mars 2025 du magazine Transfuge (Paris) : « (…) cet antisémitisme “enkysté” d’une certaine gauche, qui n’a rien dit des 500.000 morts en Syrie depuis 2011. Mais qui voit dans la violence islamiste, le romantisme révolutionnaire d’un Sud global en rébellion contre le capitalisme. (…) »
# “L’Occident n’est pas le seul à avoir des intérêts au Moyen-Orient. La légitimité des pays occidentaux dans la région a quasi disparu après le 7-Octobre.” Spécialiste du Moyen-Orient au Carnegie Middle East Center (Washington, DC), la politiste Loulouwa Al-Rachid a été codirectrice du programme sur les relations entre civils et militaires dans les pays arabes. Elle a contribué au n°552 (2 juillet 2025) de l’hebdomadaire Le1 : « (…) une réalité, la façon dont les Israéliens perçoivent leur environnement régional, dans lequel ils pensent représenter la démocratie et l’ordre contre la barbarie… Ils se vivent comme “une villa dans la jungle”… En ce moment, les Israéliens sont dans une temporalité de force brute, ivres de la puissance qu’ils projettent autour d’eux. (…) »
# “Gaza, un patrimoine en danger de mort.” Universitaire, l’historien Maurice Sartre est membre du comité scientifique de la revue L’Histoire. Dans le n°532 de juin 2025, il a écrit : « (…) à cette vengeance méthodique contre les gens s’ajoute la destruction volontaire et systématique d’un patrimoine méconnu (…). Gaza fut d’abord un carrefour des mondes les plus divers, Méditerranée, Arabie, Égypte, Proche-Orient. (…) Il y eut des Juifs à Gaza, on le sait notamment par la présence d’une synagogue datée de l’Antiquité tardive, ornée de mosaïques conservées aujourd’hui au musée d’Israël, à Jérusalem. (…) » (Trésors sauvés de Gaza -IMA-Paris)
# “Aucun État ne peut rester inerte face à une telle brutalité.” Rédacteur en chef du quotidien La Libre Belgique, Dorian de Meeûs au début de son éditorial du 20 mai 2025 : « (…) Le 7 octobre 2023 restera comme un profond traumatisme pour les Israéliens. L’attaque sanglante menée par le Hamas contre des civils a révélé une violence barbare, méthodique, d’une ampleur sidérante. Des familles massacrées, des femmes violées, des enfants enlevés, des villages transformés en scènes d’horreur. (…) » (QR /RTBF -Belgique+LinkedIn +Tribune Juive) ***