Bruxelles, 26-31 août 2024 / 380
# USA : “Drôle d’animal politique.” (Le Figaro) La Convention nationale du Parti démocrate vient de se tenir à Chicago, du 19 au 22 août. C’est donc Kamala Harris, la vice-présidente actuelle des Etats-Unis, qui portera les espoirs de sa formation politique en vue des élections présidentielles du 5 novembre prochain. (NBC News +USA Today)
# “Harris for President.” De père jamaïcain et de mère indienne (de l’Etat du Tamil Nadu), procureure générale de Californie et sénatrice des Etats-Unis, Kamala Harris attira l’attention des médias quand le président Biden entra à la Maison-Blanche, en janvier 2021. Puis, trois ans dans l’ombre de Joe ! “C’est tout juste si l’on se souvient du timbre de sa voix” (Libération). Selon le Wall Street Journal, le président “a jeté son dévolu sur elle parce qu’elle était une femme de couleur.” Très critiquée pour sa gestion du délicat dossier de l’immigration, elle n’a jamais percé dans les sondages… Chargé de sa protection rapprochée, le Secret Service la désigne sous le nom de code… Pioneer (“Pionnière”). (Los Angeles Times +Slate +L’Express +The Guardian)
# Kamala a été présidente ! Pendant 1h25, le 19 novembre 2021, quand elle assura un intérim durant un examen médical (coloscopie sous anesthésie générale) de son patron, dont la santé posait déjà question… (CNN +BBC )
# “L’homme qui a vendu son âme à Trump.” (Courrier international ) Sénateur de l’Ohio, James David Vance est devenu le colistier de Donald lors de la Convention du Grand Old Party, GOP, à Milwaukee (Wisconsin), du 15 au 18 juillet. Daté du 18 juin, portrait par John Hendrickson dans le mensuel culturel The Atlantic : « (…) Vance est un excellent succédané de Donald Trump, sans doute le plus efficace – notamment pour s’adresser aux électeurs de la Rust Belt (“ceinture de la rouille”, région désindustrialisée du Nord-Est américain]. (…) Au-delà du serment d’allégeance à Trump, le message délivré par J.D. Vance avait de clairs accents nationalistes : “Nous voulons un pays 100% américain qui soit construit par des Américains et qui emploie des ouvriers américains “, a-t-il déclaré, avant d’accuser les immigrés clandestins de faire grimper les coûts de l’immobilier. (…) Répondant à une question sur son avenir politique – notamment sur la place de vice-président – il s’est montré très clair. “Il nous faut des gens qui soutiennent Donald Trump, pas des gens qui essayent de le poignarder dans le dos “, a-t-il répondu. “C’est aussi simple que ça.”» Pour le Secret Service, son nom de code est : Bobcat. (The Washington Post +Time +AP News)
# “Il faut considérer la politique américaine comme le plus pur exemple du libéralisme économique.” (Rick Shumacher, consultant politique républicain) Près de 13 milliards de dollars lors du duel Biden-Trump en 2020 ! On sait que l’argent joue un rôle déterminant dans les élections américaines, “qu’elles soient locales ou fédérales”. Réalisateur du documentaire “U$A : la démocratie du dollar”, diffusé sur ARTE, Sylvain Pak : « Aux Etats-Unis, les problèmes tels que le changement climatique, le prix des médicaments et les impôts des plus riches ne pourront pas être réglés tant que le problème du financement de la vie politique ne sera pas réglé. » (RTBF +Europe1)
# “Notre messager de paix et de bonne volonté qui a rompu une autre barrière de temps et d’espace.” (président Calvin Coolidge, 1923-1929) Il y a 50 ans, le 26 août 1974, l’aviateur Charles Lindbergh mourut à Hawaï. Surnommé « L’aigle solitaire », on se souviendra de son exploit en solo, les 20-21 mai 1927 : à bord du Spirit of Saint Louis, il avait réalisé le premier vol, sans escale, entre New York et Paris, en 33 heures ½. L’avion est exposé au National Air and Space Museum, à Washington. (Smithsonian Institution +History Today +The Lindbergh Foundation – Chicago) ***