# “L’OTAN, unie pour réussir.” (La Croix) 75ème anniversaire de l’Alliance atlantique. Du 9 au 11 juillet, le Sommet annuel de l’OTAN se tient à Washington. (BBC News +Reuters)
# “A bien des égards, elle est l’expression géopolitique d’un certain Occident.” Signant l’article “L’OTAN veut garder un œil sur la planète”, Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut français de géopolitique-Université Paris 8, contribuait à l’édition 2014 de “L’Histoire de l’Occident”, un hors-série du groupe La Vie-Le Monde : « (…) L’affrontement Est-Ouest est au départ de l’OTAN. Face à la menace soviétique, Harry Truman, président des Etats-Unis, adopte une doctrine de containment (12 mars 1947). Primitivement, l’endiguement est financier (voir le plan Marshall), puis la signature du traité de l’Atlantique Nord, le 4 avril 1949, lui donne un prolongement militaire. (…) Aussi et surtout, l’OTAN sanctionne le rôle nouveau de Washington sur la scène mondiale. (…) L’Ukraine, le projet géopolitique de “Russie-Eurasie”, les menaces induites sur les frontières européennes et la volonté affichée de reconstituer une force d’opposition contre l’Occident ramènent l’OTAN en première ligne. (…) les Occidentaux bénéficient d’un avantage géopolitique majeur : une alliance politique et militaire sans équivalent. » (IFG +El País)
# “L’Europe n’est pas seulement occidentale. Le Général de Gaulle voulait la considérer et la stabiliser « de l’Atlantique à l’Oural ».” C’est en tant que sénateur de Belgique que Pierre Harmel (1911-2009) préfaça la brochure de présentation du colloque “Les Jeunes, l’Europe et la Sécurité”, tenu au Palais des Congrès de Bruxelles, les 20-21 septembre 1986 : « (…) l’Alliance Atlantique doit atteindre son but ultime : la recherche d’un ordre juridique de sécurité pour l’Europe totale. (…) notre première méthode demeure de fortifier sans cesse en Occident les libertés démocratiques, sans chercher à les introduire ailleurs par le vieux système du Cheval de Troie, et sans tolérer non plus chez nous de tentatives extérieures de déstabilisation. Si la démocratie pluraliste se protège et si elle se montre exemplaire, elle sera d’elle-même contagieuse. (…) » (Cercle Champ de Mars -Institut Européen pour la Paix et la Sécurité +Centre Harmel +NATO Parliamentary Assembly +Le Figaro)
# “Au cœur de la guerre froide, un ministre belge des Affaires étrangères [en poste de 1966 à 1972] révolutionnait la stratégie des pays occidentaux à l’égard du bloc soviétique.” Dans le dossier “La Belgique en guerre” du n°82 (novembre-décembre 2013) de la revue Politique, le géopolitologue hongrois Nicolas Bárdos-Féltoronyi rappelait ce qu’a été la “doctrine Harmel” : « (…) [il] remet à ses collègues de l’OTAN un rapport dans lequel il préconisait une défense solide associée à de bonnes relations diplomatiques avec les pays membres du Pacte de Varsovie. Cette politique d’apaisement et de compromis fut adoptée par l’OTAN. Elle permit une détente durable entre les deux blocs (…). » (www.bardosfeltoronyi.eu +La Libre Belgique)
# “L’OTAN malade de la Turquie.” Dans l’hebdomadaire belge Le Vif du 16 juillet 2020, le rédacteur en chef adjoint Gérald Papy écrivait : « (…) la question de la présence de la Turquie dans l’OTAN finira par se poser un jour. (…) Son importance stratégique n’est plus aussi grande que du temps de l’Union soviétique et de la guerre froide, note Joseph Henrotin [chargé de recherches au Centre d’Analyse et de Prévision des Risques Internationaux, à Paris]. A l’époque, Italie, Grèce et Turquie étaient les puissances structurantes du flanc sud-est de l’Alliance. Mais elle conserve de gros volumes de forces et est une tête de pont stratégique de l’OTAN vers le Moyen-Orient et le Caucase. (…) » (CAPRI+DSI +Oxford Analytica Brief ) ***
Bruxelles, 08-14 juillet 2024 / 378
